Il y a des titres comme ça qui vous font échos... et d'autres qui sont invisibles... Les o
Myriam). Tony Sandoval a donc repris ce scénario pour en donner une nouvelle mouture commencée en Septembre 2011 pour le premier tome, et terminée en Février 2014 pour le second.
> Tony Sandoval (Mexique), au Dessin & Couleur > Grazia La Padula (Italie). Est a noté que cette histoire avait été publiée en 2002 mais non terminée, sous le titre Le Partage des Sens (Scénario, Pierre Vanloffelt ; Dessin, Zwald ; Couleur,
" Je n'arrive pas à pleurer... "
" Et tout fait si mal... "
" Au loin les nuages
annoncent une tempêtes... "
" Mais peu importe... "
"... Tu ne sera plus jamais là ! "
Baltus est le personnage principal de cette histoire pleine de sens bien que parfois pas toujours explicable... Baltus, passionné de photographie, viens de perdre sa chère et tendre, trop vite, trop tôt... Il succombe d'une souffrance indescriptible, traverse des dimensions de misères et d'immondices, mais finalement il décide d'affronter ses propres démons et renaître une seconde fois. Un souvenir lui reste dans le portrait de sa bien-aimée, Monica, photographié lors de leur rencontre. Au regard de cette photo, pourtant si belle, Baltus est affecté d'une presque folie, d'une vision brûlante, une étrange prémonition. Très vite, il prit conscience qu'il est capable de ressentir les angoisses intérieures d'autrui, capable d'anticiper les choses, mais surtout bien incapable d'assumer la sensibilité des autres...
Il décide alors de s'isoler sur l'île de la Sicile, bien loin de la ville. Une vie de repli sur soi va lui permettre d'appréhender son don, de faire la paix avec ses démons. Jusqu'au jour où, une journaliste américaine, grand reporter au New York Times, et se nommant Angie, lui rends visite. Son job est de parcourir le monde à la rencontre de personnes qui possèdent des facultés exceptionnelles ou plus vulgairement un sixième sens. Ayant eu connaissance d'une étrange expérience autour d'une disparition devenue une vie sauvée grâce à la complicité d'un homme, Angie enquête... Débute alors un moment de confiance à nouer entre ces deux personnages, Baltus et Angie. Nous les retrouveront à New-York dans le second tome après un échange de lettres et de politesse, de respect mutuel. Mais attention, se mêler à la foule est un défi osé, presque risqué pour Baltus. Toute fois, il saura se rattacher à son vieil Olympus 95 mm...
" L'ivresse de la photographie vous incite parfois à dérober des images interdites... "
Le second tome offre plus de protagonistes à l'histoire. Nous faisons ainsi connaissance d'une amie d'Angie, Rachel. Ces deux femmes se disputent presque notre beau Baltus. Alors que lui se bat contre ses phobies, son pouvoir très lourd à porter, voir macabre. Une lutte incessante avec la roue du destin s'engage. Qui va vivre, qui va mourir ? La destination finale est insaisissable et ne donne la réponse qu'à la lecture de ce dyptique délicat et passionnant.
L'écart dans le temps entre les publications de ces deux tomes, permet une chose, c'est de visualiser l'évolution (plus affiné) du dessin de Grazia La Paluda (" Le Jardin d'Hiver ", avec Renaud Dillies au scénario). Le travail sur la couleur à lui aussi évolué, il est moins terne avec plus de différence dans les tons sur ce second tome. Il ressort tout de même des passages aux couleurs blafardes, sombres, assez fortes et tout en cohérence. Le graphisme de l'auteure n'est pas en reste côté esprit torturé. L'apeurement, l'angoisse, les visions, les fantômes ou autres démons sont habilement représentés sans être trop noir pour autant. Des personnages atypiques aux visages bien trempés, troublant sont dessinés par des traits saillant, vif et accrocheur. Brava Grazia La Paluda !
Quant au récit de Tony Sandoval, il fait vraiment échos. Il aborde l'intrigue par le fantastique et ajoute un espace poétique. On retrouve les axes forts de sa personnalité, comme le thème du déchirement, de la solitude ou encore de la perte. On retrouve aussi le sujet de l'amour, de la folie et de ce fameux sixième sens. Il est à remarquer également que Tony Sandoval rend homage à l'auteur Pierre Vanloffelt, sous forme de clin d'oeil, que je vous laisse découvrir lors de votre lecture !!
Un ouvrage de deux fois 64 pages qui ne doit pas rester invisible, tant ce duo d'auteur va bien ensemble, artistiquement j'entends !
-
Un avis par L'ivresse des mots. http://www.livressedesmots.com/les-echos-invisibles-de-sandoval-grazia-la-padula/
Un avis au milieu des livres. http://aumilieudeslivres.wordpress.com/2014/03/26/les-echos-invisibles-sandoval-la-padula/comment-page-1/#comment-2745
-
Un clic c
Bonne lecture, OliV /
Abattu par la mort de celle qu'il aime, Baltus sombre dans une dépression qui frôle les excès des dérives interdites.
Ne trouvant pas de réponse à son mal de vivre, il décide de quitter la Hollande. C'est sur une île en Sicile qu'il trouve une paix intérieure.
Un jour, pourtant un journaliste vient perturber son repos. Quel es ce don qu'on lui attribue et par lequel il se serait illustré quelques temps plus tôt ?
La paix intérieure commence déjà à bouillir !
Après plus de vingt longues années d'isolement, Baltus traverse les océans pour retrouver Angie et la civilisation, mais aussi l'amour et ses fantômes.
Ces nouvelles rencontres lui donneront la force d'affronter ses démons, mais à quel prix ?