

©Paquet 2003 Dillies
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C'est l'histoire d'un petit canard joueur de Jazz. On l'appelle Rice, Little Rice.
Occupé à souffler dans sa trompette tel un passionné qui cherche la performance, il ne voit pas sa copine Betty, la grande "Lady Jazz" s'ennuyer au
coin du bar.
Et ce qui devait arriver arriva, Betty se fait accoster par un vilain et riche matou, le grand James Patton.
Elle s'est laissée embobinée à coups de coupes de champagne et va se retrouver manipulée jusqu'à tomber dans la luxure. S'en détachera t-elle ?
Pris au bec, Rice se retrouve seul avec son chagrin d'amour.
Et comme souvent dans ses cas là, il se console avec l'alcool et va commettre l'irréparable en jetant sa trompette.
Las de sa situation, il décide de tout plaquer, terminer la musique, il veut s'éloigner de cet univers, et quoi de mieux que de prendre le premier train direction l'inconnu terminus !
Une nouvelle aventure commence mais les souvenirs sont long à effacer.
Rice cherche alors un nouveau envol et se fais embaucher pour travailler dans une chaudière. Notre héros fait la connaissance de Bowen, qui lui propose de le loger. Et qui lui propose aussi une rébellion contre leur employeur ... Pendant tout ce temps, il ne cesse de rêver de Betty, leurs chemins se croiseront-ils à nouveau ?
Extrait :
« On peut mentir aux autres... mais pas à soi-même! Essayez de fuir la réalité, et parfois, elle vous revient en pleine figure!... »
« Vous pouvez appeler ça: "Prendre la fuite"... Moi je dirais plutôt: "Essayer de trouver de l'espoir dans l'insupportable"... »
Une histoire d’amour impossible qui emprunte nombre de références aux classiques du cinéma ou de la chanson. La mélodie est belle, rythmée où paroles et musiques sont en parfaite harmonie.
Un élégant dessin fin et griffonné, des personnages animaliers expressifs et attachants, un découpage fluide, de l’humour flatteur … tout concourt à faire de ce premier album de Renaud Dillies, une partition sans fausse note.
Chaque page est divisée en six carrés toujours de même grandeur rendant ainsi très facile la lecture. Les couleurs changent en fonction des émotions des
personnages. Il y a un très beau rouge pour accentuer la colère, un jaune très vif pour attirer sur les détails importants. Cela donne un rendu très jazzy
L'auteur laisse la place à la rêverie tout en nous rappelant qu'il ne faut pas que rêver, il faut vivre pleinement et porter haut son chapeau !!


