Cet album a reçu le Prix du meilleur album de bande dessinée de science-fiction au festival Utopiales 2010,
et le Prix Shériff d’Or 2010.
Les derniers jours d’un immortel
Scénario : Fabien Vehlmann
Dessin : Gwen de Bonneval
Éditeur : Futuropolis
152 pages bichromie
Parution : mars 2010
©Futuropolis 2010 De Bonneval, Gwen/Vehlmann
Voici un album de cent cinquante pages qui se laisse apprivoiser facilement. L’intrigue est captivante, la narration fluide. Le dessin contemplatif de Gwen De Bonneval sert parfaitement cet univers intrigant et sensible de Fabien Vehlmann. Sans bouleverser complètement le genre, les auteurs créent un environnement tendre et tragique.
Vous l'aurez compris, nous avons ici, de la Science-Fiction pleine d'émotion !
Fabien Vehlmann :
« À chaque fois que j'aborde ce très beau genre qu'est la Science-Fiction, j'essaie de renouveler mon approche, pour tenter de surprendre mes lecteurs.
Avec Les Derniers Jours d'un Immortel, nous avons voulu nous essayer à une SF plus "théâtrale", où les décors et costumes sont volontairement comme figés dans le temps, abstraits et élégants. L'essentiel de notre réflexion a plutôt porté sur l'évolution de l'humanité elle-même, sur les nouvelles questions psychologiques et philosophiques que les technologies de demain nous poseront forcément. »
Gwenn de Bonneval :
« Le choix d’un dessin dépouillé s’est imposé rapidement face aux sujets abordés. C’est le récit qui devait être crédible et non la description d’un “monde de demain”
vraisemblable. Si le dessin avait été trop fouillé, il aurait pu devenir embarrassant et détourner des sujets principaux. J’ai voulu créer de l’espace, gérer le vide, pour que le
lecteur ait la place de s’y projeter, développer un univers à la fois réglé, précis et ouvert. »
Le Pitch : Notre monde dans un futur très lointain a réunis
de nombreuses autres civilisation, regroupées dans la "Communauté Universelle". Ces espèces, très différentes les unes des autres, cohabitent tant bien que mal.
Les êtres humains, eux ont acquis la capacité de créer des clones temporaires (nommés « échos »), de récupérer leur mémoire, et ainsi de
s'assurer une vie éternelle. Chaque être humain peut donc disposer de plusieurs échos, qui peuvent agir simultanément et en toute
autonomie.
Elijah (notre héros) fait partie de la Police Philosophique et doit, à ce titre, régler les conflits qui se produisent, dûs le plus souvent à une méconnaissance des habitudes de l’Autre.
Un différend a d’ailleurs éclaté entre les Ganédons et les Aleph 345, un conflit ancien, qui met en péril l’équilibre même de l’univers.
Elijah semble être l'homme de la situation pour résoudre ce différend, mais il est très demandé et surtout, il est en proie au spleen depuis que son meilleur ami a mis fin à ses jours en décidant de ne plus transférer sa mémoire dans les corps clones qui permettent aux hommes d’être quasi immortels ...
©Futuropolis 2010 De Bonneval, Gwen/Vehlmann
Un avis bien dit chez Ben Dis ... ! Et qui nous dit que c'est un bel album qui mérite d'être lu !!
pendant que chez Yvan ... il annonçait sa meilleure lecture de 2010 !
Perso, en 2010, je ne l'avais pas vu passé ... J'ai eu la chance de le lire fin 2011 (merci à ma chérie noël )
Il semble ne pas avoir pris une ride - un album (immortel) qui donc vieillit bien !
Pour le feuilleter : C'est chez LibFly que ça se passe.
Enfin, je vous invite à cliquer sur le lien du blog de Fabien Vehlmann, il y a tout ce qu'il fait !!
Je glisse un petit extrait fabriqué ... entre la première réplique du livre et la dernière, ce qui donne :
« 'Je ne sais pas trop' ... 'Mais ça va, je suis bien' »